Aaroseï
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Deux camps ... une guerre !
 
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 Jouons à chat...

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MessageSujet: Jouons à chat...   Jouons à chat... EmptyLun 13 Avr - 1:51

-- Stray Cat --

    Jouons à chat... Petiteimage

    Là, en plein milieu de la journée, une étrange jeune femme déambulait dans les rues. Oui étrange pour bien des raisons car elle était bien peu ordinaire. Pourquoi? Et bien d'une part, ce qui sautait le plus évidemment aux yeux seraient sa coloration qui n'en était pas une, d'un vert végétal. Cependant, cela lui allait comme un gant et ne choquait pas le moins du monde, bien que cela était fort singulier. Elle était aussi délicieusement vêtue avec simplicité d'une jupe courte à motif écossais, au jupon blanc en dentelle. Elle portait pour le reste une bien noble chemise, blanche comme neige avec un joli corsage auquel il y avait une ficelle rouge nouée en petit nœud. Cela lui conférait une allure presque écolière. Le tout était surplombé par un splendide couvre-chef. Mais au delà de sa chevelure d'une couleur suspecte et de son accoutrement, il y avait autre chose qui pouvait vous faire tiquer : ce qu'elle transportait. De sa main droite, elle tenait fermement un cartable de cuir marron, cartable que l'on trouve aisément dans le commerce. De sa main gauche, elle enserrait sous son coude une grosse peluche qui ne représentait aucun animal connu, mais plutôt un personnage d'un dessin animé ancien. Son âge? Vingt ans. Qui était-elle? La directrice de l'organisation de la Concept, entreprise qui crée, confectionne et fournit des armes technologiques en tout genre aux soldats du pays d'Enroréa. Qui aurait pu imaginer une chose pareille n'est-ce pas? Une fille si excentrique.... et encore, vous n'avez rien vu.

    La question a se poser était : qu'est-ce que cette jeune femme faisait dans les environs, dans le quartier bondé des magasins en tout genre. Était-elle perdue? En tout cas, l'expression de son visage laissait à penser que oui. Le regard aussi grand que des soucoupes, Kaï observait de tous les côtés, calmement, avec une expression d'étonnement et de surprise comme si c'était la première fois qu'elle venait dans les environs. Mais brusquement, sans aucune raison apparente, elle commença à accélérer le pas, se faufilant félinement à travers les passants qu'elle évitait de bousculer. C'était remarquable de voir comment elle se glissait comme une anguille. Que cherchait-elle aussi frénétiquement? Rien... non, elle essayait de semer quelques personnes.

    Depuis plus de deux heures déjà, il y avait deux individus suspects qui la prenaient en filature, et à vrai dire, cela la déplaisait. C'était assez ironique de penser qu'une jeune femme qui travaillait pour la défense du pays rechignait à se faire suivre. Qui étaient-ils? Elle n'en avait aucune idée ou plutôt, elle ne désirait pas le savoir. Peut-être des espions de la Reine Orora? Peut-être même des espions commerciaux qui souhaitaient savoir où en était son travail dans le but d'avoir le monopole sur le marchandizing des armes, des concurrents en sommes... Était-ce des gardes du corps? Des agents quelconques qui veillaient à sa sécurité ou sa surveillance? Il fallait dire que l'on lui en avait proposé les services mais elle avait refusé pour des raisons obscures. Alors elle fuyait... mais ce n'était pas frayeur, c'était par jeu. Kaï était un peu espiègle à vrai dire et comme elle ne manquait pas de culot... pourquoi perdre son temps à s'ennuyer dans des bureaux quand on pouvait jouer avec des benêts pareils.

    En attendant, alors qu'elle souriait béatement avec jovialité, son attention fut toute retenue brutalement. Une vitrine de vente animalière. Là, derrière une grande bée, des petits familiers étaient présentés. Oubliant totalement les deux énergumènes qui pouvaient la suivre et qui, n'avaient aucun intérêt à ses yeux, notre étrange Kaï s'approcha avec empressement devant les petites créatures et ses yeux s'emplirent rapidement d'émotions. Elle était devant des petits chatons.


    " Comme ils sont mignooooooooooooooons !!!!!!!! "

    Du haut de son âge, la jeune directrice agissait comme une enfant, émerveillée parce qu'il y avait de plus attendrissant à ses yeux mais aussi éveilla en elle quelque chose d'étrange, comme un sentiment de familiarité alors qu'elle n'avait jamais vu de vrai chat jusque là... Oui, c'était la première fois qu'elle en voyait de manière réelle, jusque là, ce n'était que dans les livres, sur des sites web ou bien sur des écrans télévisés. C'était une véritable découverte pour elle. De ce pas, elle posa délicatement son cartable à ses côtés, et sa peluche dessus pour ne pas la salir sur le sol. Se baissant alors, elle colla son petit nez contre la vitre.

    " Mmmmm... Pourquoi... ai-je ce sentiment de déjà vu... "

    Mais ce que la jeune Solidor ne soupçonnait pas non plus, c'était que d'autres personnes la surveillaient de près... des personnes dont elle ne doutait sans doute même pas l'existence...
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Takeshi-San Kovacs
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Takeshi-San Kovacs


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MessageSujet: ce   Jouons à chat... EmptyLun 20 Avr - 22:29

Soto-San avait toujours dit que le danger se trouvait rarement là où on le croyait. Et il avait raison.

Rapidité. Agilité. Economie de mouvement. Plus efficace que n'importe quel camouflage. Si c'était être un individu suspect que de se balader en large pantalon rouge et blazer de la même couleur, c'était un événement. Par contre, le fait d'avoir Takec attachée à la cheville et Sai dissimulée dans le dos, sans compter le Heckler&Koch P7 dans sa manche, c'était juste un peu suspect. Mais ce n'était pas visible.
Au milieu de la foule, qui ferait attention à la Diplo ?
Kovacs pensait vaguement que la cible jouait, telle une gamine. Une gamine à laquelle la cible en question ressemblait, par ailleurs.
La cible stoppa devant une vitrine où était exposée des chats. Takeshi-San esquissa un sourire mauvais. Comment pouvais-t-on être fasciné par de telles bestioles ? A l'autre bout de la rue, une fusillade éclata. Tout avait été planifié, et tout marchait à merveille pour le moment. Les seuls officier de police présents se dirigèrent vers les lieux du drame.
Une diversion parfaite.
Kovacs n'avait pas posé de question sur le pourquoi on voulait éliminer cette personne. Un parfait inconnu avait frappé à la porte. Tak' avait ouvert, et accepté le cinq mille dollards en échange de la mort de cette cible. Elle avait recruté quelques relations, où plutôt les avaient piégé, déclenchant ainsi la fusillade. Volonté semi-consciente de faire le mal. Caractéristique d'une Diplo.
Kovacs répéta mentalement son plan.
Puis elle sortit le Hacler&Koch de sa manche, le chargea de venin mortel en moins de trois seconde et pointa l'arme sur la cible. Malheureusement, un piétondécida de s'en mêler. Il se saisit l'arme de Takesh', la forçant à rediriger le pistolet.
-Et merde !
La Diplo flanqua un coup de coude dans le nez du passant et il y eu un bruit de cartillage brisée. Tak' se libéra et tira une fois. Le piéton s'écroula avec un trou dans le front, le venin d'araignée faisant immédiatement son effet. Mais cette interuption avait déconcentré Kovacs, et l'attention commençait à se tourner vers sa silhouette fine mais robuste. De par ce fait, le second coup fut tiré trop précipitemment. La balle délivratrice de venin alla s'échouer dans la vitrine juste à coté de la cible. Supprimant un chaton au passage.
-Putain, l'enfoiré !
Le vocabulaire peu orthodoxe de la Diplo venait de s'adresser au passant, qui ne pouvait de toute manière plus l'entendre. Le conditionnement se mit en marche et Tak' se mit à courir vers la femme à l'apparence de gamine que constituait la cible, rangeant le Hackler&Koch pour s'emparer de Sai au passage.
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MessageSujet: Re: Jouons à chat...   Jouons à chat... EmptyMar 21 Avr - 1:50

Les chats.. il n'y avait pas sur l'univers une espèce plus mignonne et des plus fascinante. Bien que l'on considérait ces petites créatures félines comme des familiers domestiques, l'humanité ne pouvait prétendre les avoir totalement domptés, bien trop indépendants pour véritablement s'attacher, bien trop farouches pour véritablement aimer... A vrai dire, il n'y avait pas plus ingrates créatures quand on y réfléchissait car les chats n'agissaient que pour leurs propres intérêts : se loger, se nourir... ils n'offraient qu'une affection illusoire tels des prostituées. Pourtant, on ne pouvait s'empêcher de les trouver mignon et chercher tant bien que mal à se faire aimer d'eux. Quelque part, Kaï se voyait comme une personne féline, allant au grès de ses enfants sans obéir à quique se soit, vivant jour le jour à son souhait, nourrit et logit au frais de l'organisation du Concept qui lui fournissait sa paye (et en tant que directrice, elle se faisait plaisir d'ailleurs...). Elle avait toujours estimé qu'elle pouvait mener sa barque sans l'aide de personne, avec liberté, même auprès de son père, le Professeur Cidolfus. Cela lui brisait un peu le coeur parce qu'il disait toujours avec les yeux emplis de tristesse : " Tu es vraiment comme elle... trop comme elle... ". Kaï ne demanda jamais de qui exactement il parlait bien qu'elle en avait une petite idée, consciente de sa nature, de ce qu'elle était réellement... Mais elle restait cependant sa fille, c'était sa seule certitude bien que parfois le doute s'immiçait dans son esprit : était-elle ELLE ou bien MOI? Cela lui sausaut parfois de nombreux problèmes identitaires mais que voulez-vous...

Oubliant alors ce passé tortueux et complexe, la jeune femme ne prêtait attention qu'au délicieux petit chaton qui léchouillait la vitrine avec son envie de quitter cette cage. Comme elle le comprenait alors... Mais alors qu'elle s'extasiait devant le félin, voilà qu'un grand big bang naquit non loin du quartier, ameutant alors la foule. Des bruits de coups de feu, et voilà que la cohut s'agita d'autant plus. Les femmes se mettaient à crirer, les enfants à pleurer et les hommes à courir dans tous les sens. De nombreux soldats qui faisaient leurs rondes pour assurer la sécurité des environs accoururent tous alors en direction de tout ce mic mac.

Contrairement aux gens normaux, Kaï ne détourna nullement son attention vers l'attentat qui se déroulait quelques mètres plus loin, elle ne chercha pas à fuir, elle ne chercha pas non plus à jouer les curieuses. Elle restait simplement immobile et calme devant l'animalerie avec un sourire béat et enfantin. C'était une véritable découverte pour elle et sa fascination paraissait totale jusqu'à ce que brusquement, de nouveaux coups de feux naquirent bien plus proche d'elle. A travers la vitrine de par le reflet, elle vit une jeune femme se débattre vaillemment avec un individu puis l'abattre avec froideur. Ho, elle n'avait pas la moindre idée de qui elle était, si ce n'était une assassin sans aucun doute, mais son visage ne lui était point familier. Qu'importait alors jusqu'à ce que celle-ci tire dans la vitrine, la brisant alors en milles morceaux. Par réflexe, Kaï se protégea vaguement le visage et eut quelques légères coupures sans aucune gravité sur les avant bras. La drôle de peluche à ses pieds étaient couvertes de verre mais le plus terrible.... un des chatons était mort sous cette action. C'était intolérable.

Pourquoi? Pourquoi étais-ce toujours les innocents qui étaient touchés par la fatalité? Pourquoi? Pouvait-on seulement lui fournir une réponse? Etait-il nécessaire d'engendrer cela? Quoiqu'il en soit une vague de tristesse s'empara de notre douce Kaï et le sourire qu'elle affichait jusque là disparut bien rapidement pour laisser alors une expression qui lui donnait un tout autre visage. Ce qui lui offrait un aspect enfantin s'évanouit laissant la place à une femme dont le regard doré paraissait s'enflammer soudainement d'une volonté inconnue. Ce changement et ce sérieux étaient presque inquiétant... et alors que la foule s'ameunuisait, il ne resta là que trois personnes : notre directrice, l'inconnue et un cadavre avec une balle entre les deux yeux.

Le dos toujours tourné, la demoiselle Isélia Solidor questionna d'une voix grave et sombre celle qui avait sans doute été payé pour la faire disparaître. Il n'y avait dans son ton nulle joie, nulle sympathie, nulle colère... simplement une indifférence et une froideur glaçante.


" Pourquoi? Pourquoi cette violence gratuite... les gens d'aujourd'hui n'ont aucune idée de la valeur de la vie... Pourquoi... Pourquoi le monde ne connait-il pas sa chance... "

A cet insant, Kaï se tourna enfin face à la jeune femme, toujours devant le magasin à la vitre brisée où les chatons encore vivants miaulaient. Snobant avec calme celle dont elle ne connaissait pas l'identité, Kaï prit sa peluche et la posa à l'intérieur du magasin, tenant ainsi compagnie aux jeunes félins. Tout aussi mystérieusement avec une impression presque rituelle, elle ouvrit le fameux cartable qu'elle se trimballait pour en sortir un objet étrange. Cela avait la forme d'une sphère tronquée, ciselée d'une manière peu banale. Elle posa cette chose alors sur le sol, pile devant le magasin et enclencha ce drôle de bidule. Là, une immense barrière se dressa devant le mur, aussi haut que long, dans une lumière dorée. Ce que c'était? Le kekkaï. Une barrière qui se dressait comme un panneau, protégeant des impacts de balles mais aussi de toute forme d'agression. Il était même impossible pour un individu de passer au travers sauf si il disposait d'un petit objet spécial qui pouvait permettre à une personne ou bien un objet, qu'importait, le droit de passage, comme un passe. D'où cela sortait? Mais tout droit de la Concept voyons! Issue de la fabrication même de Kaï. Elle n'était pas seulement la dirigeante mais aussi une formidable conceptrice d'armes et de protections en tout genre. Cette protection n'était pas encore sur le marché et une exclusivité d'Enroréa, une protection imparable. Mais à l'étonnement général, elle plaça sa barrière dans le but de protéger les petits animaux. Bizarre vous avez dit bizarre? Non... aux yeux de Kaï, toute vie avait son importance.

Une fois cela finit, elle prêta enfin son attention entière à l'inconnue, toujours avec immensément de sérieux.


" Quelle est le sens de votre action? Avez-vous seulement un but... Enroréenne... Il n'est que pure folie que d'agir avec autant d'imprudence.... pure folie... "

La tonalité de la voix de Kaï était restée toujours aussi froide quand brutalement, quelque chose semblait s'agiter dans son dos, sous son chemiser. Puis brusquement, celui-ci craqua et deux immenses ailes blanches apparurent. Des plumes volèrent alors subitement dans les airs, allant jusqu'à recouvrir une partie des bras de la demoiselle. Il y avait alors dans cette apparence quelque chose d'angélique et pourtant, son regard était aussi noir et froid que le marbre. Il y avait quelque chose en elle qui avait été réveillée, une chose qui aurait dû rester endormie...

" Pourquoi... ce mépris envers l'existence... Pourquoi... "

On aurait pu croire alors qu'une larme perlait sur le coin de ses yeux, mais pouvait-on en être sûr...
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Takeshi-San Kovacs
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MessageSujet: Re: Jouons à chat...   Jouons à chat... EmptyMar 21 Avr - 10:38

Un peu de verre. Des cris. Une ambiance plaisante pour Takeshi-San. Se postant derrière la cible, lle ne tira pas tout de suite. Tak' avait l'habitude de parler un peu à toute ses cibles avant de les achever.

-Les Enroréains ont une tendance idiote à se précipiter là où les dégâts sont pharaonesques.

La Diplo faisait allusion à la diversion. La preuve ? Il n'y avait plus que trois personne de ce coté-là de la rue. Une cible. Un cadavre. Une Diplo. L'apparition des ailes ne suffit pas à surprendre Kovacs. La jeune femme était actuellement un tueur à gage au méthodes expéditives, et qui n'appréciait pas que l'on se mette en travers de son chemin.
Une indifférence et une froideur glaciale teintait le visage de la cible. C'était bien la première fois qu'une cible était si calme. Kovacs regarda Sai, puis la vitrine. Protéger des chats semblait si ridicule ...

-Arrêtes ! T'as l'air d'une putain de philosophe !

Takesh' baissa son arme. Un brin de conversation ne pouvait faire de mal à personne.

-Une violence gratuite pour satisfaire un employeur ... Enroréain, qui avait l'air de t'en vouloir. Je te connais pas, lui non plus. Il a utilisé le pseudo de Rayleen. En fait, c'est un concepteur du nom de Ray Leen, trop con pour se débarasser de son badge. Mais j'ai pas posé de question. Il était prêt à filer cinq mille dollars pour que tu disparaisse de la surface de la planète. Il m'a laissé une photo, un pseudo, de l'argent, et basta. Y'a des gars malades, mais avec qui on peut faire affaire.

Tak' ignorait l'identité de sa cible, et ignorait en conséquence qu'elle conaissait sûrement l'homme en costard qui était venu voir la jeune femme.
L'une des particularité de la Diplo était de ne jamais montrer de respect envers personne. La seconde était sa conception des choses ... un conception de Diplo :

-Une vie n'a aucune importance. Un être vivant n'est qu'un tas d'organes, de peau, de chair et de sang. Rien de plus. La vie est un jeu où personne a de la chance, et où tout le monde doit se battre pour survivre. Faut vivre dans les bas-quartier pour vraiment s'en rendre compte.

A l'annonce de la folie de ses actes, Kovacs resta aussi neutre. C'était à peine si son visage reflétait une émotion.

-Bien trouvé. Je suis Enroraine, effectivement. Plus précisément: Kovacs, troisième sujet des Diplos Enrorain. On m'a souvent dit que j'étais folle. Mais je le suis pas, mes actes sont réfléchis et révisés. Les imprévus sont rares. Le problème, c'est que les gens ont l'air souvent confondre "folle" et "Diplo". Peut-être que je suis un peu des deux ... si ça se trouve, je suis trop défoncée pour faire la différence ! Qui sait ?

Sans doute la cible ne comprendrait-elle pas le sens du mot "Diplo" dans cette phrase. Mais Takeshi-San s'y intéressait autant qu'à la plus insignifiante des créature. Simplement, le conditionnement lui avait donné le réflexe de se présenter comme "Kovacs, troisième sujet des Diplos Enrorain". Pourquoi le mépris de l'existence ? C'était bien simple, la réponse était toute trouvée.

-L'existence mérite que d'être méprisée, parce qu'elle est ce foutu jeu dont je viens de te parler. Demandes pas pourquoi. Sur le coup, faut être un Diplo pour s'en aperçevoir.

Fait assez inattendu, Kovacs éclata de rire :

-Bordel, c'est moi la philosophe, là !

Mais la Diplo reprit immédiatemment son sérieux. Elle était comme le vent. Aussi dévastatrice que les jours de tempête, où bien aussi calme que les jours de petite bise. Et à tout moment, cela pouvait changer.
Levant son arme vers le front de la cible, elle demanda :

-Crois pas que j'ai pas de sentiments. C'est juste que j'ai un job à faire. Juste pour la forme ... une dernière volonté ?

Tak' se méfiait. Elle tenait fermement Sai, s'apprêtait à parer une éventuelle attaque. C'était la première fois qu'une cible possédait des ailes. Qui savait ce que la cible en question pouvait faire, à partir de ce moment-là ?
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